jeudi, 17 décembre 2009

La Senne est sale et la VRT promeut l'indépendance flamande !

Décidément, il y a des semaines où ça n'arrête pas. Suite à la pollution de la Senne, la VRT publie sur deredactie.be une opinion de Marc Platel, (ex-journaliste, ex-collaborateur de la Volksunie et de la N-VA, autonomiste convaincu) qu'il conclut en appelant à un conflit d'intérêt définitif entre les Néerlandophones et les Francophones. Entendez : la séparation. Le service public flamand donne ainsi libre cours à l'opinion républicaine indépendantiste. Marc Platel soutient notamment le conflit d'intérêts récent contre Joëlle Milquet et la prévient de plusieurs autres conflits d'intérêts à venir (il semble en effet que la Flandre ait plusieurs nouvelles attaques dans ses cartons). Marc Platel et Bart De Wever sont dans un même bateau. Ils déploient tranquillement leur stratégie visant à décrédibiliser définitivement l'état central. Ils ont désormais clairement la chaîne publique avec eux. Et tout ça, suite à la pollution de la Senne. La Flandre militante a un nouveau symbole. Et il pue.


Entre-temps, la région flamande, ainsi que les villes de Malines, de Zemst, de Vilvoorde et d'Anvers (d'autres suivraient) ont annoncé leur intention d'attaquer la région bruxelloise pour l'arrêt de la station Aquiris. Les Flamands sont hystériques. C'est la guerre. Etrangement, alors que les médias flamands ont dressé d'Evelyne Huytebroeck une caricature quasi-pamphlétaire, ils ne semblent pas particulièrement s'intéresser à l'entreprise qui est la première responsable de la pollution. On a au contraire décidé de porter immédiatement la question au plan communautaire : c'est du caca francophone qui empeste le Nord (je résume dans un langage que tout le monde comprend ce que je lis un peu partout dans les commentaires de blogs flamands.) La même VRT n'hésite d'ailleurs pas à montrer les images d'un pêcheur sortant un préservatif usagé cradissime de l'eau glauque en disant (de mémoire) : « voilà ce que Bruxelles nous envoie ». Si j'analyse le sens psychiatrique d'une telle image, Bruxelles est assimilable à une putain libidineuse dont le maquereau envoie son stupre pourrir la Flandre.

Quelques citations prises dans les commentaires du Standaard : « Voilà l'expression de la solidarité du Sud vers le Nord », « Notre argent est assez bon [pour eux]. En échange, nous recevons leur saleté.» «La capitale de l'Europe, avec une verte comme responsable, chie sa merde dans les rivières.» «Pouvons-nous installer une écluse qui se fermerait dès qu'il y aurait de la "merde sous le talon", question de plonger les Bruxellois dans leur propre merde plutôt que de l'exporter » « Avez-vous déjà entendu un Wallon ou un Bruxellois reconnaître ses erreurs ?»

Ce n'est pas pour rien que cette pollution de l'eau, en fait plutôt mineure comparée à celles, industrielles, du port d'Anvers par exemple, fait la une en Flandre depuis des jours. La Senne, c'est l'eau, le poisson, symboles de la pureté et de la vie. L'émotion soulevée ne vient pas du manque d'oxygène d'un cours d'eau qui croupit depuis des siècles, et qui aura fait fuir (sans les tuer, dixit l'administration flamande de l'environnement) la plupart des poissons en quelques jours. Non.C'est d'une toute autre pollution qu'on nous accuse en fait, celle du croupissement d'une grande ville présentée comme sale, mal organisée, paresseuse, flamandophobe, au point que, quand même des Flamands viennent y ressusciter des quartiers entiers et leur donner un caractère flamand, un socialiste comme Louis Tobback les traite de "Dansaert-Vlamingen" (Flamands de Dansaert) avec un mépris hautain et définitif pour ces jeunes créateurs, pas assez populaires à son goût, pas assez "flamands" dans l'esprit ! C'est le stupre de Sodome et Gomorrhe qui salit la terre sacrée, le sol flamand. Bruxelles était sublime quand elle était néerlandophone. Aujourd'hui, la «tache d'huile» brune et francophone la pourrit. Et la Senne vient porter cette pourriture jusqu'au port d'Anvers !

Heureusement, elle n'est pas si clean, la Flandre. En 2003, la Belgique (entière) se retrouvait pour la qualité de ses eaux fluviales en dernière position sur 122 pays, juste après la… Jordanie. La Senne, qui représente un petit millième des rivières belges ne peut pas être seule coupable. Et heureusement aussi, bien des Flamands comprennent ça. Mais pas la VRT !

Cette pollution brandie par les médias flamands, ces 90% de lecteurs du Standaard et ces 100% de politiciens de Flandre qui appellent à la démission d'une ministre… francophone '(quel Wallon a jamais osé appeler à la démission d'un ministre bruxellois ?), renvoient immédiatement à la considération, exprimée jusque dans les commentaires de ce site, que les Francophones sont des rats. Que, salie par Bruxelles, la Senne est gluante. Cette pollution, c'est littéralement celle d'être touchée par des déjections francophones, et ce n'est pas non plus pour rien si ce genre de commentaire fleurit (si j'ose dire) sur les blogs flamands. Cette Flandre médiatique-là ne nous traîne pas dans la boue, elle nous dit que nous sommes la boue. Evelyne Huytebroeck semble d'ailleurs provoquer le dégoût de la journaliste qui, sur Terzake commence par : « quand on voit la situation de la Senne, on se croit quand même au Moyen Âge ! C'est si sale ! » alors que du temps où la Flandre cogérait Bruxelles (il y a vingt ans), c'était bien pire !

De Terzake à Marc Platel, de la Senne à l'indépendance, il n'y a qu'un pas (en plus de tous les précédents). La télévision publique, les médias, préparent apparemment tout doucement les Flamands à la séparation. Pendant que la une est réservée aux pauvres poissons flamands opprimés par les déjections francophones, on ne la donne pas à l'incapacité invraisemblable d'une nation qui se prétend moderne à héberger des familles de demandeurs d'asile qui sont chassés des gares (ministre néerlandophone) en pleine nuit, et que ni l'armée (ministre néerlandophone), ni la police (ministre néerlandophone) ni même le chef du gouvernement (premier ministre néerlandophone) n'arrivent à gérer. On aurait presque l'impression qu'en Flandre, un poisson a plus de valeur qu'un réfugié. Et d'ailleurs, la N-VA se plaignait il y a deux semaines, que la Flandre devait accueillir 73 % des demandeurs d'asiles non encore logés ailleurs (principalement à Bruxelles).

La VRT promeut donc l'indépendance flamande. De concert avec le bourgmestre de Namur, on en vient à se demander si ce n'est pas une idée à creuser.

19:58 Publié dans Humeurs du Nord | Lien permanent | Commentaires (60) | |  Facebook |  Imprimer | | | |

Commentaires

Qu'ils prennent leur indépendance et qu'ils arretent de nous faire chier. S'ils envoient les chars sur Bruxelles après la restructuration de l'armée, ils pourront montrer au monde entier leur ouverture. Quand on a face à soi des gens qui se croient sortis de la cuisse de Jupiter, je pense que tout est dit. Et que la Flandre pourrisse encore bien profond notre pays, qu'elle montre au monde entier qu'en pleine crise, la solution c'est de vomir sur son voisin à longueur de journée, c'est d'expulser tous les gens qui sont pas comme eux du territoire, c'est d'apprendre une langue des signes unique à la Flandre pour les sourds histoire que les sourds néerlandais ne puissent pas parler avec les sourds flamands (c'est même pas une blague-, c'est de se gargariser du moindre petit Flamand faisant mieux que tous les autres sur la planète. Allez ériger une statue à la gloire du lion flamand, vendez des tee-shirts, jetez des oeufs sur les francophones qui osent encore parler français en Flandre et à Bruxelles. C'est triste mais j'ai vraiment envie que la Flandre aille jusqu'au bout de sa logique à vomir, qu'elle montre enfin toutes les ordures qu'elle a au fond d'elle-même au lieu de raler sur des ordures d'une entreprise privée qui comme toute entreprise privée se fait du fric sur la pollution partout dans le monde.

Plein de bisous à la Flandre tout de même et aux Flamands. J'espère qu'ils arreteront un jour de se comporter comme les victimes ancestrales du monde.

Écrit par : Guillaume | jeudi, 17 décembre 2009

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Maintenant aux gens (et je déteste cette étiquette de francophones qui n'a pas pour moi aucun sens) de s'y préparer pour que l'éclatement de ce pays se passe avec le moins de problèmes possible. Car y a pas d'autre solution. La Flandre votera toujours plus nationaliste et acquiescera n'importe quel propos ordurier sur les francophones. Qu'est-ce qu'on peut y faire ? Rien. Juste s'y préparer. Arretons de vouloir sauver une Flandre qui ne veut pas être sauvé, qui préfère vivre en autarcie.

Écrit par : Guillaume | jeudi, 17 décembre 2009

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Toi aussi trouve la nouvelle raison pour déclarer l'indépendance. Il y a plus de chats en Wallonie et à Bruxelles qu'en Flandre, qui dit chat dit toxoplasmose donc risque de malformation pour les nouveaux-nés flamands. Séparons-nous ... A demain pour une nouvelle raison de devenir indépendant.

Écrit par : Guillaume | jeudi, 17 décembre 2009

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Au juste, ils pensent vraiment que si la Flandre est indépendante, Bruxelles polluera moins leurs cours d'eau ? Mais se sont-ils seulement posé la question ?

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 17 décembre 2009

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"La VRT promeut donc l'indépendance flamande. De concert avec le bourgmestre de Namur, on en vient à se demander si ce n'est pas une idée à creuser."

Je suis content que lentement, doucement l'idée fasse son chemin.
Merci à Marcel d'y réfléchir.

Écrit par : Pierre | jeudi, 17 décembre 2009

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A Franck Pastor,

Parce que dans la Flandre indépendante, Bruxelles en fait partie évidemment et est dirigé par des Flamands sinon évidemment ça n'a aucun sens.

Écrit par : Guillaume | jeudi, 17 décembre 2009

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"De concert avec le bourgmestre de Namur, on en vient à se demander si ce n'est pas une idée à creuser."

Et bien oui. C'est l'évidence même. Franchement, comme déjà dit ici, ce n'est qu'après une scission harmonieuse que l'on pourra enfin gérer à leur dimension les problèmes autour de Bruxelles (pas seulement gestion des déchets, la mobilité aussi. Y compris les "déchets" sonores et polluants de Bruxelles-National).

Écrit par : thierry_bxl | jeudi, 17 décembre 2009

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Marc Platel est bien connu comme boute-feu communautaire. Le genre à faire feu de tout bois pour servir sa cause, « Vlaanderen onafhankelijk ». Rien de nouveau sous le soleil et pas la peine d'en faire un fromage après tout.

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 17 décembre 2009

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Platel comme De Wever ou encore Storme sont parmi les Flamands les plus influents. Ce qu'ils disent est parole d'évangile. Je rajouterais aussi certains editos d'Eric Donckier qui sont un peu dans la même veine. Si un Flamand n'est pas d'accord avec eux, ce ne sont pas des bons Flamands. C'est comme ça.

Écrit par : Guillaume | jeudi, 17 décembre 2009

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@Franck. Sauf que c'est le service public flamand qui lui ouvre ses pages. Ce n'est pas comme s'il s'exprimait dans un média indépendant.

@Thierry, Didier, et aux amis rattachistes : je ne tranche pas le débat. Je pose la question. Je l'ai posée par le passé et je la poserai encore. Mais je ne possède pas la réponse. Je ne possède pas plus la réponde à cette question que Marc Platel. Sauf que lui est sûr de savoir. Moi, je sais qu'on ne sait jamais :-)

Écrit par : Marcel Sel | jeudi, 17 décembre 2009

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Il faut quand meme remarquer que la Huytebroeck (quel nom apte-aussi 'een scheef gepoepte Vlaamse' Marcel?) ne s'est pas fait des cadeaux a soi meme dans son passage en Terzake. D'une arrogance supreme, le ton condescendent et tout l'interview en francais. Les Platels trouveraient une pretexte pour les articles qu'ils veuillent ecrire de toute facon, mais elle les a beaucoup facilite le travail. C'est typique pour la representante d'une partie ultra-Belgicaine qu'elle ne daigne pas de parler la language de la majorite du pays. J'ai une collegue comme ca aussi.

Écrit par : Lieven | jeudi, 17 décembre 2009

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Lieven, ne lui inventez pas des tares qu'elle n'a pas. Je l'ai entendu parler néerlandais lors d'une brève interview à Radio 1. Un néerlandais fortement teinté d'accent et loin d'être parfait, certes, mais elle le parle. Mais c'est autre chose de parler une langue étrangère lors d'un débat télévisé regardé par beaucoup de personnes. De peur de faire des gaffes, on préfère rester dans sa langue. Ainsi, j'ai très rarement entendu Bart Somers, Geert Bourgeois ou Marino Keulen en français sur un média francophone. Vous-même, Lieven, avez un temps préféré communiquer avec nous en néerlandais, non ? C'est la même raison.

De plus, dois-je vous rappeler que le fond du problème, n'est pas sa capacité à s'exprimer en néerlandais ?

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 17 décembre 2009

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Le problème de ce pays, c'est justement le communautaire dans les médias et en politique. Forcément, ça se vent bien, comme tout ce qui est démagogique. On a toujours tendance à se méfier du voisin le plus proche, n'est-ce pas, celui qui est supposé nous en vouloir, « mais on va pas se laisser faire, hein, quand même ! ». Dans ce pays, le voisin le plus proche est tout trouvé, dans la dualité Flamand/Francophone.

Tant que ça rapporte en terme de voix et d'audience, les médias et les politiques ne se priveront jamais de jouer du communautaire. Et ainsi, les feux de paille deviennent des incendies de forêt. Qu'est-ce qui pourra sortir votre beau pays de cette spirale à la fois infernale et ridicule ?

Écrit par : Franck Pastor | jeudi, 17 décembre 2009

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@Franck

De nos jours, perception is reality. A titre personelle, je m'en fous des poisons de la Senne. Aussi, la piece de Marcel dont on parle ici est sur l'usage de ce fait divers par les mechants independistes. Et la maniere dont elle s'est presente a aide cet usage. Avec tout le media training, un politicien qui apparait sur antenne sans savoir la message et l'audience est un idiot. Est-ce que vous vous etez jamais pose la question pourquoi Somers/Bourgeois/Keulen viennent rarement au chaines francophones et De Wever adore venir?

Écrit par : Lieven | jeudi, 17 décembre 2009

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http://ambafrance-be.org/article.php3?id_article=2103

Écrit par : Guillaume | vendredi, 18 décembre 2009

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@Lieven. Chacun est en droit de parler la langue de son choix. Vous êtes prié de ne pas venir jouer avec des concepts de "scheef gepoepte vlaming" chez moi. J'ai autant de respect pour les Francophones qui deviennent néerlandophones que j'en exige pour les néerlandophones qui sont, par le passé, devenus francophones. Tout ça est bien souvent une question économique. Moi-même, j'ai des grands-parents néerlandophones et germanophones. Je revendique le droit d'être francophone sans qu'on m'insulte sur ce qui est finalement l'histoire de ma famille.

Cela dit, je ne vous donne pas tout à fait tort : je trouve qu'un(e) ministre bruxellois, que son nom soit à consonnance flamande, espagnole, marocaine ou italienne, doit être capable de tenir un débat dans l'autre langue nationale, parce que c'est l'une des deux langues de la région. Je n'ai jamais entendu Pascal Desmet (à qui j'ai eu d'autres choses à reprocher) parler néerlandais à la télévision francophone. Je ne comprends pas comment les partis de cette ville n'obligent pas systématiquement leurs ténors à aller en immersion, genre un mois en Hollande ou en Flandre. Mais c'est vrai, par ailleurs, que le néerlandais est tellement peu parlé à Bruxelles de nos jours que sans s'expatrier (fût-ce en Flandre — et encore : beaucoup de Flamands parlent systématiquement français avec les francophones) il est impossible de faire progresser la langue.

Par contre, ne soyez pas si parano : je confirme qu'Huytebroeck parle néerlandais (mal) avec bonne volonté et qu'elle a ici voulu être sûre d'être bien comprise. C'est à mon avis une grossière erreur et votre réaction le montre : les Flamands préfèrent quelqu'un qui a tort et s'emmêle les pinceaux, mais qui fait l'effort de parler leur langue "même avec des cheveux dessus", que quelqu'un qui s'obstine à parler français. Evelyne Huytebroeck a ici fait une erreur de communication (de plus) mais vu l'hostilité pratiquement inquisitrice des médias flamands vis-à-vis d'elle, je ne peux pas dire que je ne comprends pas tout à fait. J'ai envie de dire : tu peux rester Evelyne, mais à condition d'aller prendre des cours en immersion avant de repasser à le VRT.

Concernant les autres ministres cités : Marino Keulen, qui parle plutôt bien français refuse catégoriquement de donner la moindre interview dans cette langue, même à des journalistes étrangers, qui doivent du coup débourser 300 euros à chaque interview. Geert Bourgeois de même. Ils ne le font pas, eux, par manque de connaissance, mais par principe. Je crois Lieven que vous appliquez des préjugés très flamands à des personnes qui sont très loin de ça.

Evelyne Huytebroeck n'a pas assez fréquenté de Flamands pour comprendre l'effet "et pour les Flamands la même chose" qu'a produit sa prestation à Terzake. Ça vaut bien la Marseillaise de Leterme.

Écrit par : Marcel Sel | vendredi, 18 décembre 2009

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La VRT est une télé publique et non indépendante. En ça, c'est le relai médiatique de la propagande du pouvoir en place. En flandre, on a des nationalistes néo-fascistes au pouvoir, donc c'est normal que la télé d'état relaye le même message. En gros, c'est normal que la VRT confonde le tout-à-l'égout avec le tout-au-communautaire. Je vous invite à aller vous renseigner sur les méthodes de propagande de Goebbels et vous y trouverez très rapidement un sentiment de déjà vu à propos le cocktail de désinformation, dénaturation, etc. qui sévi en flandre. Et ce 'coup médiatique' sur les égouts bruxellois est un petit bijou de propagande nationaliste. Tout y est : désinformation, symbolique forte, etc.

Moi, comme je disais précédemment, je suis assez content que le message relayé est, en filigranes, que Bruxelles est bel et bien une ville francophone et non flamande. On aurait presque envie de ne pas leur rappeler que parmi tous les petits cacas des francophones, il y a aussi tous les cacas de tous les ministres et parlementaires flamands...

PS : je propose aussi qu'on demande le limogeage du ministre flamand des transports pour sa gestion calamiteuse du ring par temps de neige. Hier, nous avons battu le record du nombre de km de bouchons jamais enregistré en Belgique : 550km, dont la grand majorité en flandre (ja ja, goed bestuuuuur). Sans parler de la pollution de l'air qu'on dû supporté les bruxellois. Ici, on ne parle pas de la fuite de quelques poissons dans une rivière mais d'un impact direct sur la santé des bruxellois. Mais bon, on pourra toujours se brosser pour qu'ils reconnaissent leurs erreurs. Comme je le disais précédemment, la vie d'une population d'humains bruxellois (francophones, beurk) vaut moins que la vie de quelques poissons bien flamands.... ou peut-être faudra-t-il faire passer un examen linguistique aux poissons, histoire d'être certain....

Écrit par : Rodenbach | vendredi, 18 décembre 2009

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Sans doute de la neige francophone concu pour saboter l'economie flamande!

Écrit par : Lieven | vendredi, 18 décembre 2009

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A Lieven,

Le réchauffement climatique est uniquement dans le but de noyer la Flandre sous l'eau soutenu par les activités de la sidérurgie wallonne depuis près d'un siècle ;)

Écrit par : Guillaume | vendredi, 18 décembre 2009

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Oui Marcel, l'idée est à creuser. Je vous invite à faire comme on peut faire quand une décision est difficile à prendre: constituer la colonne des "pour" et la colonne des "contre".

Autre chose, le mot "rattachiste" ne convient qu'à une mineure partie de ceux qui désirent une alternative à la situation actuelle qu'ils estiment cul-de-sacienne.

Certains pensent à une Bruxelles et une Wallonie indépendantes, d'autres à un état Bruxellois+6 c à facilités + Wallonie, d'autres adhèrent à la proposition Lenain d'union-intégration (l'avez-vous lue? Cette lecture devrait au moins intéresser un homme tel que vous qui s'implique autant dans le destin de cette région du gloge), et les rattachistes authentiques qui veulent attacher à nouveau ce qu'ils considèrent comme ayant été détaché de la France un jour. C'est une opinion respectable mais elle est loin, loin de constituer la plus grande partie des ... je cherche une appellation:
- séparatistes (c'est juste mais trop négatif car l'envie d'autre chose est une réaction (aux dérives NL) et non une action)
- alternativistes (ce que j'ai trouvé de mieux mais ca fait une peu altermondialistes)
- post-belgistes
- réalistes (je l'aime bien celui-là mais je sens que ça ne passera pas chez vous)
- seule-option-pour-en-finir-avec-le-communautaire-istes

Si vous avez une idée...

Écrit par : Bxxl | vendredi, 18 décembre 2009

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http://www.lesoir.be/forum/editos/2009-12-18/le-responsable-n-est-plus-celui-que-vous-croyez-744549.shtml

i just love how this editorial tries to equate an act of negligence caused by man with snow drops falling from the sky....

aahhh, soooo tiring....

je suis trop fatigué pour écrir en francais....

Écrit par : des | vendredi, 18 décembre 2009

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MARCEL,

J'ai bien noté que les "rattachistes" sont vos Amis.
Je vous en remercie.

Écrit par : Pierre | vendredi, 18 décembre 2009

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@ Rodenbach

Il y a moins de bouchons en Wallonie,parce qu'il y a moins d'activité économique, la densité de la population est moins grande, il y a plus de chomeurs et de malades qui ne quittent pas la maison quand il fait froid, etc etc.

(et la Route Bruxelles - Luxembourg était ouverte, oui, oui,...)

Écrit par : amaai! | vendredi, 18 décembre 2009

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@Pierre : les rattachistes démocrates qui ne font pas du racisme flamandophobe promaire sont mes amis. Tout comme les belgicains bilinguistes ou les flamingants démocrates qui ne veulent pas des communes francophones et désirent laisser Bruxelles se développer harmonieusement à côté (et pas dans) la Flandre. Il y a juste que de cette dernière catégorie, je n'en ai pas encore rencontré beaucoup !

Écrit par : Marcel Sel | samedi, 19 décembre 2009

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Alors, les rattachistes, ne sont-ils pas des extrémistes non plus. Parce que, finalement, ce qu'ils veulent, c'est la séparation de la wallonie pour un rattachement à la france ?

Écrit par : Jean | samedi, 19 décembre 2009

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Les rattachistes veulent bien un retour à la france, c.a.d; une séparation de la belgiek. Alors, je ne peux que conclure qu'ils sont des extrémistes, n'importe leur vue sur l'économie, la societé, la culture belge et française, ...

Écrit par : Jean | samedi, 19 décembre 2009

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@Jean

Les rattachistes sont bien séparatistes (et bien oui, personne ne cherche à rattacher toute la Belgique à la France, normalement c'est de Belgique française (=Wallonie, Bruxelles et communes voulant la suivre qu'il s'agit). Mais, dans la Belgique d'aujourd'hui, être séparatiste est-il considéré comme extrémiste? Je ne crois pas... (Il y en a près de 40% en Flandre, sont-ils tous "extrémistes"?). Et ceci dit, pour le reste de votre réflexion, cela n'a aucune importance.. Il y a des rattachistes de gauche comme de droite. Peu importe.

Écrit par : thierry_bxl | dimanche, 20 décembre 2009

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@Jean : être séparatiste, au nord comme au sud ne me dérange pas, tant qu'on ne sépare que les gens qui le souhaitent (au niveau communal) et que les frontières tiennent compte des souhaits des majorités locales. Dans ce cas, cela revient à réunir les gens qui sont partants pour un nouveau projet de nation. Le flamingantisme est parfois de cette nature, mais c'est malheureusement rare. En général, il exige un "sol sacré" lié au "sang flamand" où ne peut être parlée que la langue néerlandaise. Ça, c'est du totalitarisme.

Écrit par : Marcel Sel | dimanche, 20 décembre 2009

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@Jean

Ne généraliser pas, c'est dangereux ça, généraliser.
Il existe certainement des séparatistes francophones extrêmistes, mais peu nombreux je pense.

Beaucoup de séparatistes, d'alternativistes comme j'écrivais plus haut, qui interviennent ici, sur forum bruxelles-francophone et sur francophone de bruxelles, quelle que soit leur tendance politique, respectent les flamands. Lisez la "réflexion identitaire" sur www.francophonedebruxelles.com C'est l'état d'esprit de bcp d'entre nous. Vous comprendrez que le mouvement n'est jamais insultant vis-à-vis des flamands. Nous entendons et acceptons le désir flamand de s'ériger en nation. Nous voulons juste que cela s'opère de façon équitable. Que, comme le propose Marcel, chaque commune puisse choisir démocratiquement son destin, et qu'il soit proposé (pas imposé) à toutes les communes qui ont choisi un destin francophone une alliance avec la France. Option certes comprenant des désavantages, la France n'est pas parfaite, mais option qui ressuciterait la devise belge: l'union fait la force. La majorité des flamands est à deux doigts (à une élection?) de dire qu'elle ne veut plus de cette union. Alors l'union aux français permettra, entre autres, de garantir les soutiens financiers dont ont besoin la Wallonie (et Bruxelles?)ces temps-ci.
Je pense sincèrement qu'une fois séparé, les deux peuples pourront vivre sereinement en bon voisin, et que l'action politique sera enfin libérée du carcan communautaire qui freine, voire bloque tout.
Soyons réalistes, dire "allez faisons tous un effort pour vivre ensemble" est un voeux pieux, ça fait 50 ans (et plus) que tout le monde le formule mais que dans les faits on n'y est pas du tout. Pensez-vous honnêtement que les désaccords cesseront après résolution de BHV?

Voici donc, cher Jean, le discours d'un séparatiste francophone moyen. Libre à vous de me considérer comme extrêmiste. C'est précisément parce que je ne le suis pas que je vous accorde la liberté de le penser.

Écrit par : Bxxl | dimanche, 20 décembre 2009

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@ Bxxl
Ne géneralise pas Jean, c'est dangereux. C'est exactement l'image que tous, TOUS, les partis politique francophones veut creér sur les partis flamande de droit, NVA, LDD, VLD et CD&V.

Tous ces partis respectent le processus démocratique, ont des idées élaborées sur l'économie, la societé, la culture, ...
Mais non, Dedecker est un extrémiste, De Wever c'est vraiment un crypto fasciste, Van Rompuy est le nazi de la périferie, et Keulen est le politicien indémocratique par excellence pour réfuser la nomination des 3 bourgmestres, ...

Si les francophones arrètent à humilier les partis Flamands et les Flamands, un débat sur le fond avec les francophones sera possible. Maintenant, ce que les politiciens francophones faitent, est olie op het vuur !

Écrit par : Jean | dimanche, 20 décembre 2009

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@ Jean,

J'accepte que la Flandre veuille son indépendance mais pas qu'elle se mette à décider à la place des autres ou à vouloir la tutelle de régions où il y a une minorité de Flamands et où elle veut tout digérer sous prétexte que les francophones sont des fénéants et des crétins. Au vu des sondages, on va pourtant vers cette direction puisque le VB et la NVA sont dans le top 3 avec le CD&V et qu'entre le discour officiel de la NVA donné par De Wever et le discour militant de Demeesmaeker au sein de la NVA qui lui prone l'expulsion des francophones de Flandre et ensuite de Bruxelles et l'interdiction du français à Bruxelles. Trouvez-vous ça démocratiquement sain ?

Écrit par : Guillaume | dimanche, 20 décembre 2009

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@ Jean. Connaissez-vous le principe de la prescription qui régit notre justice, ce qui est juste donc? Il dit qu'à un moment, le passé devient du passé et que c'est le présent qui compte.
Un jour, les communes à facilités ont été flamandes (et avant cela, elles étaient gallo-romaines), mais aujourd'hui et depuis assez longtemps pour qu'on puisse dire qu'il y a prescription sur leur caractère flamand, elles sont francophones, bruxelloises. La meilleures preuve c'est qu'elles sont peuplées d'une large majorité de francophones, d'une majorité de gens qui veulent appartenir à Bruxelles.
Je sais, certains francophones les ont concédées un jour de 62 contre de l'argent et des GARANTIES, les facilités sans cesse remises en cause. Mais ça n'y change rien.
Je ne veux pas rentrer dans un débat et dire que tel homme politique flamand fait ceci ou est comme cela. Je dis qu'on ne se comprend plus: les FR tentent de défendre leurs intérêts à minima et d'une façon qui nous semble cordiale et vous percevez cela comme des humiliations.
J'entends cette blessure et je dis que la seule façon de la panser, c'est d'aller chacun son chemin. Laissons l'Europe arbitrer la partition, nous n'y arriverions de toute façon jamais entre fr et NL et je ne voudrais pas que vous vous sentiez une nouvelle fois humilié. Acceptons francophones et flamands l'incontestabilité du partage européen, chacun est sûr de sa bonne foi, l'un se trompe, on verra bien qui. L'europe est neutre, elle seule devrait trancher.

Écrit par : Bxxl | lundi, 21 décembre 2009

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A Bxxl,

L'Europe ne se positionnera jamais à ce sujet. Tout ce que l'Europe dirait, c'est débrouillez-vous entre vous, rien d'autre.

Écrit par : Guillaume | lundi, 21 décembre 2009

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A Guillaume,

Je sais que les chances que l'Europe se mouillent sont dérisoires.
Mais j'aime bien l'idée d'être réalistes et d'accepter le fait que négocier en Belgique, c'est tourner en rond, celle de reconnaître que l'autre (NL ou FR) est de bonne foi et ressent les agissements comme des agressions.

Imaginez, je sais qu'on est loin du compte mais imaginez, qu'il y ait une demande concrète des francophones à l'Europe, un aveu de crise profonde et définitive: "nous n'en sortons plus, nous sollicitons officiellement votre arbitrage."
L'Europe pourrait-elle dire "débrouiller-vous"?

Écrit par : Bxxl | lundi, 21 décembre 2009

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A Bxxl,

Clairement oui. Elle ne peut pas créer de précédent. Je parle de l'Europe politique, au niveau juridique c'est autre chose mais en général ce genre de problèmes ne se fait pas devant une cour de justice. De plus, la cour européenne de justice a prouvé qu'elle ne peut décider sur des discriminations internes dans un même pays. Ne pas oublier que l'Europe est d'autant plus obligé d'être neutre que le président du conseil est flamand, que deux présidents de parti européen le sont aussi.

Écrit par : Guillaume | lundi, 21 décembre 2009

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Il faudra sans doute innover en la matière.

Et/Ou attendre encore 2,5 ans que ces 3 présidents soient recyclés. Mais acter officiellement le désaccord attirera au moins l'attention et la surveillance des partenaires européens. La flandre aura plus de mal à poursuivre son hold up en costume trois pièces.

Écrit par : Bxxl | lundi, 21 décembre 2009

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La NVA aurait donc comparé "la pollution de la Senne à Tchernobyl et ses milliers de victimes". Ben ...

Écrit par : Guillaume | lundi, 21 décembre 2009

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@ Wilhelm Jawohl Tell
Les francophones sont les gens par excellence pour mettre des régions sur leur tutelle: Mauritanie, Senegal, Guinée, Mali, Côte d'Yvoir, Bénin, Niger, Tsjaad, Republique d'Afrique Centrale, Republique Congo, Syrie, Liban, Vietnam, Cambodje, Algérie, Flandre, Quebec, Louisiana, Russie, Alsace, Pays Basques, ...
Peux-tu me dire ou on n'a pas eu de la guerre ou des révoltes, de la rébellion avec les francophones ?

@ Bxxl
Si les gens des communes de la périférie flamande veulent appartenir à bruxelles, pourquoi ils ne vont y vivre, habiter.
Si je veux vraiment appartenir à la France, je vais y vivre, je déménage. Je ne vais pas habiter une commune à la frontière, ne me pas intégrér et puis demander l'annexation à la France.

@ tous
Oui, je suis d'accord que l'Europe ne puisse rien faire pour la scission de BHV ou de la belgiek. C'est plutôt l'ONU et son tribunal internationale à Le Hague, mais même ça est doutable (p.ex. l'USA ne reconnait pas sa ligimité).

Écrit par : Jean | lundi, 21 décembre 2009

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A Jean,

Contrairement aux rattachistes, je ne me sens absolument pas proche de la mentalité française. L'arrogance, je ne la connais pas, je suis plutot autoflagellation et pas mal de wallons ont cette tendance de mépriser tout autant leur région que les Flamands le font voir on en rajoute une couche. De ce point de vue, nos politiques ne nous ressemblent pas.

Écrit par : Guillaume | lundi, 21 décembre 2009

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@Jean : ah. Parce que les Flamands n'étaient pas au Congo belge, peut-être. Et les Boers ne se sont pas battus contre les Anglais. Ils n'ont pas inventé l'apartheid. Et l'Indonésie hollandaise, et les autres possessions… tout ça n'a jamais existé, bien sûr…

Les communes à facilités ne sont pas dans un autre pays, mais en Belgique. Votre comparaison avec la France n'a pas de sens.

Écrit par : Marcel Sel | lundi, 21 décembre 2009

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Aux dernière nouvelles, il y a bien un hic au niveau de la gestion de la ministre. Là je crois que les appels à la démission au vu des dernières nouvelles sont assez logiques. Avant de connaitre les dernières infos, non.

Écrit par : Guillaume | mardi, 22 décembre 2009

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@Guillaume : je serais très étonné que la ministre soit seule en cause. La discrétion des partenaires gouvernementaux bruxellois, CD&V et Groen! inclus, donne à penser que la responsabilité est très, très partagée.

Cela étant, si Huytebroeck a commis des erreurs, elle doit peut-être démissionner. Mais ce n'est pas à la Flandre de le demander !

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 22 décembre 2009

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@Marcel

Pourquoi pas? C'est quand meme un peu drole vu la maniere dont vous vous melez de la politique flamande?

Écrit par : Lieven | mardi, 22 décembre 2009

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@ Selleke
Les boers et l'indonésie sont liés aux hollandais, pas les flamands.
Et l'exemple des communes à facilités est pour montrer l'attitude des francophones en belgiek. Nulpart dans le monde dans les pays multilingues, on connait une telle arrogance qu'ici ou les Flamands doivent subir cette perfidité tous les jours sans se complaindre autant que ces francophones lâches se crient chaque minute qu'ils sont discriminées.

Écrit par : Jean | mercredi, 23 décembre 2009

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je suis indépendantiste flamand et méme ci je parle pas flamand je reste flamand dans mon ceur j ais spére que la waloni se ratache ra pas avec c est conar de francais moi je suis lillois .il s' on sali l istoir du nord pas de calais.mon plus grand réve un jour le nord pas de calais pren sont indépendance qu on se tétache de cétte putin de france on est pas cht' is on n 'est vremon flaman le ct 'is c 'est une histoir inventer par les parisien entre 1914 et 1918 pendan la premiére guerre mondial le ch 'tis est bien la lengue picard. il son changer les nom des ville du nord comme lille son vré nom et rijsel il son intérdie la langue flamande dans le nord alor j'esper que la walonie se ratache ra pas avec la france vous s est comme les gend du nord on a la joi de vive vive la flendre fuck la france de merde

Écrit par : vasse | mardi, 23 février 2010

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@vasse,

A mon avis, votre désir de rattachement du Nord-Pas de Calais à la flandre est un voeux pieux. J'ai dans mes connaissances un habitant du nord qui veut à toute fins que le nord soit flamand, il a même été jusqu'à apprendre le néerlandais et parfois s'étonne de ne pas être compris par les flamands. Mais bon dans mes amis français c'est un cas particulier. A noter toutefois qu'il vote pour l'extrême droite et est un fervent partisan de Le Pen.

Ceci étant dit, je ne vois pas ce que vous avez à dire si la Wallonie demande son rattachement à la France. Si un jour c'est le cas, ce sera la demande des wallons et non celles des gens du Nord qui soi-dit en passant seraient tout à fait favorables (il y a eu des sondages en 2007)

Les gens du nord sont des gens charmants et qui savent aussi s'amuser, on ne parlerait pas autant de la foire de Lille si ce n'était pas le cas.
Je ne pense pas que la langue flamande soit interdite dans le nord, le flamand du nord est juste considéré comme un patois au même titre que le breton, le catalan, le basque etc.... Il y a des cours de néerlandais dans le nord et les associations d'histoire et culturelles font la promotion de la culture flamande (surtout au nord de Lille) sans pour autant être interdite voire être vilipendée par des extrêmistes comme c'est le cas pour les manifestions francophones en Flandre de belgique.

Ce que vous oubliez pour la wallonie c'est qu'un partie de son territoire fut français à certains moments de son histoire. Je pense notamment à la terre de Liège, et je dis bien la terre et non pas la province actuelle car la terre, ou encore principauté, était beaucoup plus étendue qu'actuellement, qui fut très longtemps rattachée au royaume de France.
Comme je l'ai déjà dit ailleurs sur ce blog, la région dont je suis native est frontalière franco-belge et n' a jamais été flamande. Il s'agit de la botte du hainaut mais plus largement de l'entre-sambre et meuse en Belgique. C'est une région qui est parfaitement oubliée des autorités belges tout comme son pendant français à savoir l'avesnois est complètement oublié des autorités tant française que de celles du département du Nord.
Cette région fut bourguignonne, espagnole, française, autrichienne etc.... Mais pour autant que je sache, on y a toujours parlé un patois tenant du français. J'en veux pour preuve les écrits de mes ancêtres datant du 16ème siècle et ils n'étaient pas nobles, juste des marchands, des forgerons (l'industrie métallurgique des bassins de Liège et Charleroi a démarré dans la région de Chimay)
La frontière actuelle n'a été fixée que vers la fin du 17ème siècle et il faut avouer que le notaire de Louis XIV a fait de fameuses bourdes dans son recopiage (je dois avoir quelque part une copie) Ainsi Philippeville, Mariembourg, Barbençon et d'autre sont restées française très longtemps et certaines jusqu'à la fin du 19ème siècle.
Idem pour les gaumais (sud de la province de Luxembourg) est très attachée à la proximité de la France et du Luxembourg (qui lui n'existe que depuis la fin du 19ème)
Donc de la wallonie actuelle vous enlevez Liège très attaché à ses racines françaises (moins les cantons plutôt germanophones), le Hainaut, une partie de la province de Namur aussi attaché culturellement à la France. regardez les associations transfrontalières comme par exemple à Givet (ardennes wallones)
que reste-t-il : une partie du namurois, une partie du luxembourg, le brabant wallon.
Merci Talleyrand qui a organisé la construction de la Belgique afin de contrecarrer les anglais et a fait son découpage sur base de la carte établie par Louis XIV.
Je n'ai pas parlé volontairement de la région de Bruxelles.

Il faut bien se dire une chose, on dit qu'il y a une frontière linguistique, c'est un fait depuis très longtemps (j'ose dire quasiment Jules César). Lorsque deux peuples de cultures et langues différentes se cotoient, il existe une zone tampon où les deux vivent ensemble. Il me semblerait à moi, logique que sur cette zone tampon, TOUTES les communes soient à facilités dans un sens comme dans l'autre.
En tant que français, nous ne savez sans doute pas qu'il existe des communes francophones à facilités linguistiques pour les flamands mais chez nous on en fait pas tout un plat.
Les communes s'adaptent à leur population. A Charleroi où il y a une grand majorité d'italien, vous n'aurez aucun problème à trouver un interlocuteur parlant italien dans les administrations.
Lorsque dans ma région, il y a des déviations routières (et cela arrive souvent), les autorités savent qu'il y a énormément de flamands (notamment pour le transport de nourriture pour les fermes) et donc les panneaux sont en français et en néerlandais et personne ne va taguer ceux en néerlandais.

Alors désolée pour Lille mais elle était ainsi nommée depuis bien avant la guerre 14-18. Au départ, on écrivait même L'Isle : la ville a été construire sur des marais. Tournai fut la capitale de la Gaulle....
Alors s'il vous plait revisitez votre histoire.... car à ce rythme, la Normandie devrait être flamande ou la flandre Normande puisque Guillaume le Conquérant a épousé Mathilde de Flande (mais bon pour elle, la superbe tapisserie qui lui est attribuée est en ... latin)

Écrit par : pmf | mardi, 23 février 2010

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@Vasse : je souhaite que vos vœux se réalisent. Ainsi, Lille sera en Flandre, et quand, au guichet de l'hôtel de ville, l'employé refusera de parler autre chose que le beau néerlandais, langue que de votre propre aveu, vous ne parlez pas, je pense que vous serez bien marri. Mais je suppose que vous serez heureux quand, pour avoir droit à un logement social, on vous enverra, de force, suivre 240 heures de cours de néerlandais à 10 km de chez vous, deux soirs par semaine. Vive la Flandre française !

Écrit par : Marcel Sel | mardi, 23 février 2010

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@ pmf
Si un italien du nord de l'italie essaye d'apprendre le français, je crois que les français ne le comprends non plus. Donc on doit considérer le français comme uin patois de l'Italien.
Als je de geschiedenis kent, ma petite marie folle, dan weet je dat Vlaanderen zich uitstrekte over Rijsel, Bonen en zelfs tot Atrecht.

Écrit par : Jean | mardi, 23 février 2010

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Voilà une vidéo de Vasse (ou de ses copains):
http://www.francophonedebruxelles.com/2010/01/mouvement-flamand-creve-france.html

Je crois qu'il ne faut pas s'inquiéter par ces élucubrations - tout en n'oubliant pas que ces gens existent (c'est une mouvance récente de l'extrême droite française, le Bloc Identitaire).

Si ce monsieur/cette madame nous avoue ne pas parler le flamand, on se demande bien quelle langue il/elle pourrait bien parler ou écrire correctement. Pas le Français en tous cas. Le néerlandais??

Écrit par : thierry_bxl | mercredi, 24 février 2010

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Ah oui, mais à cette époque-là, Jean, Bruxelles, Anvers, Hasselt n'étaient pas en Flandre ! Il faut choisir : vous ne pouvez pas avoir la Flandre de toutes les époques passées, sinon, la France pourrait tout aussi bien exiger Gand et Bruges. L'histoire ne donne pas droit à n'importe quoi. Aujourd'hui, la Flandre légitime est celle de tous les patelins où au moins 50% des habitants veulent en être des citoyens. Il n'y en a pas d'autre. Il va falloir que vous appreniez ce que sont les droits modernes (ou que vous replongiez au Moyen-Âge pour reprendre Rijsel !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 24 février 2010

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« Als je de geschiedenis kent, ma petite marie folle, dan weet je dat Vlaanderen zich uitstrekte over Rijsel, Bonen en zelfs tot Atrecht. »

Et à une lointaine époque on trouvait trace de dialectes flamands jusqu'à Boulogne.

Mais à Lille, Arras, Roubaix, Douai, Tournai, etc, le peuple a essentiellement parlé des dialectes romands, depuis le fin fond du Moyen-âge, contrairement à ce que Vasse semble croire. Hé oui, en Flandre on n'a jamais partout parlé des dialectes flamands (c'est triste, hein ? ;-)). Au Moyen-âge, la zone dialectale flamande commençait en fait au nord de Lille, vers Armentières, et allait jusqu'à Calais.

Il y a une jolie carte ici : http://nl.wikipedia.org/wiki/Taalgrens

Si la Flandre veut revenir à ses anciennes frontières, elle va devoir grosso modo laisser tomber les provinces d'Anvers, du Brabant flamand et du Limbourg et admettre qu'une frontière linguistique la traverse de part en part. Je crois que les Flamingants ne sont pas près à ça :-))

Écrit par : Franck Pastor | mercredi, 24 février 2010

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@ Franck

mois je suis un Limbourgois et mes grand parents, mes parents et moi même sont des flamands depuis toujours.... maintenant je suis un Anversois et croyez-moi, tous les anversois se considèrent flamands...

la flandre française, laisse tombez, par contre Limbourg, Brabant flamand ou Anvers font integralement partie de la Flandre (oui oui M'Cel, la Flandre does exist)....

Écrit par : des | mercredi, 24 février 2010

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Vous savez Des, j'ai bien précisé qu'il fallait choisir entre la Flandre réelle et la Flandre historique. Par ailleurs, on peut accepter que le Brabant flamand fasse partie de la Flandre tout en reconnaissant la minorité francophone, ou alors, on limite la Flandre à là où on ne parle que néerlandais (en majorité, par quartiers, hameaux ou zones). Ce sont des choix.

Pour la question d'être flamand ou pas, autrefois, à Anvers, on n'appelait pas la langue locale "vlaams" mais bien "diets". Les traités anciens n'étaient pas écrits en "vlaams" mais en "Nederduitsch" ou "Nederdiets". Apparemment, le mot "Vlaanderen" a commencé à désigner toute la partie néerlandophone du pays vers le milieu du XIX, sous l'impulsion des premiers nationalistes et par référence au Leeuw Van Vlaanderen du Français (eh oui) néerlandophile (mais si !) Henri Conscience au nom prédestiné.

Quant au limburgsch, les platdeutscher le comprennent assez facilement (schuun schenk / schön Schink), ce qui m'inspire que c'est presque aussi loin du « flamand » que le frison l'est de l'amstelodamois. Je récapitule, donc : l'appartenance à un territoire, un peuple, un esprit flamand n'est pas l'héritage de situations historiques précises, mais le choix d'une partie majoritaire de la population des régions visées. Un, Limbourgeois n'est pas "historiquement" un Flamand, il l'est par choix, ce qui est évidemment parfaitement respectable. Autrement dit : vous n'avez pas besoin d'utiliser l'histoire pour justifier que Vlaanderen va de De Panne-Zuid à Stokkem-Oost. Il suffit de dire que c'est ce que veut la population de toute cette région. C'est d'ailleurs pour ça que Bruxelles et les six communes à facilités ne sont pas en Flandre depuis 50 ans. Autant dire que c'est un autre pays !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 24 février 2010

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Mon cher Marcel, ne va pas dans le terrain linguistique d'ou tu ne connais rien du tout. Le frison appartient a une autre branche des langues germaniques que le neerlandais.

Quant au Brabant flamand, comme le nom l'indique, ca fait partie de Flandre et sera administre en neerlandais. Il n'y a pas une minorite francophone, il y a quelque Fremdkorper qui devront etre neutralises. Ce n'est nullement une minorite que les soi disant minorites turques, marocaines ou hottentot.

Écrit par : Lieven | mercredi, 24 février 2010

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Je sais pertinemment que le Frison n'est pas du même groupe que le néerlandais ou l'allemand. Question compréhension, vu le nombre de Limbourgeois qui m'ont déjà affirmé ne rien comprendre au Westvlaams (et moi, amoureux du West-Vlaams, je les crois), je crois bien que ma comparaison tient toutefois la route. Par ailleurs, ayant appris quelques rudiments de Suédois, je réalise que le néerlandais n'est pas aussi loin des langues skandinaves qu'on ne le dit.

Si la minorité francophone (majoritaire ici et là) est pour vous « des Fremdkörper », alors vous êtes un partisan du Blut und Bodem et votre choix de mot est identique à celui des nazis. Vous en rendez-vous seulement compte ?

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 24 février 2010

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Monsieur Sel !

Trois messages de votre part, sans mentionner le Nazisme !
Vous avez battu votre record personnel. Gratuliere ! Das haben sie schön gemacht !
Malheureusement, ; mercredi 24 février, ... "Blut und Bodem", et, hélas "nazisme".

Dommage !

Écrit par : amaai! | mercredi, 24 février 2010

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@amaai : eh oui. J'y peux rien, hein. Ça faisait trois jours que je n'avais pas été confronté à des comportements racistes. Le Fremdkörper de Lieven ne pouvait que réveiller ma conscience. Mais en fait, vu votre mode de pensée très Blut und Bodem, ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi ça vous vexe qu'on vous explique que si vous pensez ça, vous avez quelque chose de nazi. Depuis le temps que j'entends dire que les Zwarte et les VNV'ers étaient de charmants flamingants, je ne comprends pas en quoi, finalement, à vous entendre, les nazis étaient si méchants ? Si vous aimiez Staf De Clercq et ses amis (Juul Peumans and friends), pourquoi refusez-vous d'aimer aussi son maître déclaré, Adolf Hitler ? Pourquoi ne faites-vous pas votre coming out ? Les Flamands pas nazis du tout pourront enfin comprendre en quoi ils sont fondamentalement différents de vous !

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 24 février 2010

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@Jean
Oui les italiens du Nord parlent un patois qui est différent de celui d'un napolitain ou d'un sicilien. Idem côté espagnol.
Mais la langue source pour ces langues et le français sont le latin. Elles ont évolué différemment L'espagnol a subi de fortes influences arabes. J'avoue que pour ces deux langues romanes (italien et espagnol), parlant français et ayant fait du latin, je n'ai pas trop de difficulté à la lecture sans jamais les avoir apprises. J'ai un très bon souvenir de mon séjour chez des amis à Naples qui ne parlent pas un mot de français.
Le français actuel est celui de l'île de france imposé par le pouvoir à une certaine époque.
Bref apprendre le français pour un italien n'est pas trop compliqué et l'inverse également. Les structures de phrase et souches de mots ont la même origine.

@ Lieven

Il y a bien une minorité francophone dans certaines communes flamandes et on ne parle pas de 3 ou 4 individus, parfois il y a même majorité francophone non reconnue. Franchement votre phrase "il y a quelque Fremdkorper qui devront etre neutralises."
Comment ? en les obligeant à arborer une étoile bleu blanc rouge. Il y a eu la jaune à une certaine époque.
Bon dieu quand comprendrez-vous que les populations bougent depuis la nuit des temps. Si vous ne voulez pas être envahi.... faites comme certains dressez des murs, des murailles, des barbelés afin de rester entre vous.
Votre propos est d'une rare violence.

Écrit par : pmf | mercredi, 24 février 2010

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@ Sel,

Où ai-je dit d'aimer le VNV, un certain Staf de Clerq, Juul Peumans et tutti quanti ?
Où est-ce que j'aurais dit que les VNV n'étaient "que des flamingants sympas" ?

Vous utilisez toujours les mêmes méthodes ;dès que quelqu'un ne vous suit pas, il est extrémiste. Par définition. Et ses arguments ne comptent pas ; il ne faut même les répondre. L'inquisition de Sel.

Dans votre dernière phrase, ... vous m'accusez même ... d'être ... Nazi !!

Begrijpt u niet dat u zich een beetje belachelijk maakt met deze houding ?

Écrit par : amaai! | mercredi, 24 février 2010

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@amaai : je parlais au conditionnel (si vous aimIez) et je ne vous visais pas personnellement, je m'adressais à l'amaai qui a, un moment, expliqué que les Vlaamse SS étaient de braves agriculteurs égarés qui n'avaient pas compris où on les envoyais, non ? Ou ai-je confondu avec Jean ? Je vous avoue qu'il y a des jours ici où je ne sais plus qui a écrit quoi. Pardonnez-moi si je vous ai choqué. Mais reconnaissez que certains personnages ici expriment des idées qui ne ferait pas rougir un nazi déclaré. Alors je me demande en quoi ils rougissent quand on rapproche leurs idées de celles des nazis. Tiens, aujourd'hui, dans De Standaard, Verhofstad écrit un billet brillantissime sur l'identité. A lire, absoluut!

Écrit par : Marcel Sel | mercredi, 24 février 2010

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